jeudi 5 juillet 2018

DESTIN .Une relecture.









MÉMOIRE
FRAGMENT



I



















ST.J.D'ASTRE













DESTINS
1981
TENTATIVE DE RELECTURE- FÉVRIER 2000
Essai d'écriture expérimentale -prosopopée -
MÉMOIRE I





LE ÉDITIONS DE L’ÉTRANGE ET DU BROUILLARD

___________________________________________________________________

PROLONGEMENT D'UNE TENTATIVE POÉTIQUE ENTREPRISE EN 1981.
TENTATIVE DE REPRISE ET DE RÉACTUALISATION EN FÉVRIER 2000
___________________________________________________________________




Aujourd'hui, Je tente de rebâtir un récit qui m'échappe. Peut-être voudrait-il mieux l'abandonner, le retranscrire tel quel me semble presque impossible vu qu'il est trop désordonné.





Année 1981.
Couverture du cahier vert olive foncée, avec des raies blanches.

SUR LES DEUX PREMIÈRES PAGES DU CAHIER, UNE SÉRIE DE HUIT PHOTO DE L'AUTEUR PRISENT DANS UNE CABINE DE PHOTOMATON ; au-dessus un texte écrit au stylo plume.



Destins:



Voir se dérouler devant soi l'image de ses destins. Prendre peur, se révolter ; puis soudain se prendre au jeu, s'emballer, les poursuivre, mais sans courir, " se sentir", sentir la vie qui naît, qui meurt, se défait et se refait " en soi" Tout est là ! Tout ici est à dire, et encore à montrer ; à la fois les joies, l'amour, les misères, la tragédie, et toutes les formes encore irrévélées de l'univers intérieur du pathos quoi !



FIGURES DU PATHOS.
________________________________________________________________________




PHOTOS PHOTO PHOTO PHOTO
de l'auteur
_________________________________________________________________________




PHOTO PHOTO PHOTO PHOTO

_________________________________________________________________________





Mai 81 à Paris












___________________________________________________________________________





Prosopopée. N.F.(Gr.Prosôpon, personne, et poiein (faire ). Procédé par lequel l'orateur ou l'écrivain prête le sentiment et la parole à des êtres inanimés, à des morts, à des absents : Platon a fait parler les lois dans une magnifique prosopopée.
LAROUSSE CLASSIQUE.1957.
























DESTINS (Premières figures)



4.2.81 NOTES D'UN SCRIPTEUR ABSENT.



PAYSAGE ET DESTIN.

Le travail misérable de la plume- qui avance et défriche- le laisser se faire de lui-même ; laisser le sol et les airs se rencontrer sans heurt dans l'étalement docile d'une écriture de la lenteur.

Ecrire seulement quelques instants dans la journée, quelques heures par jour, ou parfois moins ou carrément ne rien écrire.
Les ruptures de l'écriture correspondent à des mouvements d'errance de doute d'imperfection qui sont le fait même de la vie.
Ils rentrent dans L'IMMENSE CHAMP D'ERRANCE DE L’ÉCRITURE.


On est lié à des projets à des plans (à des symétries) comme on est lié à des dissymétries de toutes sortes. Sensations, ardeurs psychoses, rêves, passions ; nous sommes liés, sans toujours pouvoir swinguer, c'est à dire sans toujours pouvoir distinguer où va l'une, où va l'autre ; et sans voir souvent, ni sentir, l'espace, les cieux, ou simplement l'emplacement des carrefours où elles se croisent ces étranges réalités, que j'appelle pour ma part DESTINÉES INCONSCIENTES, car elles ne savent pas la plupart du temps ou elles vont.
Lorsque les champs d'errance de l'écriture rencontrent ces étranges destinées ; nous traversons alors une sorte de grand paysage. C'est celui là que j'appelle le paysage de nos DESTINS, car il nous représente tel que nous sommes à travers les formes inconscientes de l'écriture c'est à dire à travers les formes inconscientes de nos propres destinées à travers l'écriture.




































_______________________________________________________________






ÉCRITURE EXPÉRIMENTALE

FIGURES A GARDER EN MÉMOIRE






DESTIN I

Première figure
PATHÉTIQUE
J'écris à contre temps, à contre monde, en lutte contre la désolation intérieure qui menace.
Contre l'ennui, contre la stupeur d'être.
C'est que nous vivons désormais à l'âge des vertiges ; nos corps intérieurs se sont soudains leurrés ; gagnés qu'ils sont par la vitesse. Il nous reste peut de chose à connaître d'eux ; puisque le plus souvent, nous les avons laissés recouvrir par les ossements puérils de l'apparence.
Seule LA LENTEUR des sensations peut nous aider à retrouver la part de l'être disparue derrière l'apparence de vie crée par la vitesse.
Accepter l'insignifiance et la détresse qui résulte de la lenteur est le plus difficile.




DESTIN II
Deuxième figure
DEUX FOIS PATHÉTIQUE
Pour voyager à mes côtés il faudra fermer les yeux quelques instants, pour contempler un paysage qui semblera à plus d'un indiscernable ; car il n'apparaîtra nouveau qu'avec une extrême lenteur.



DESTIN III
Troisième figure
MORTELLEMENT DOULOUREUSE
CHIASMES


Montagnes sucrées vapeurs de cuivre, continents recouverts par des brumes d'une épaisseur mille fois supérieure à l'épaisseur ordinaire ; sables mouvants, monstres aux contours indiscernables, somnambulisme fadeur.
Il est quinze heures je me lève.


DESTIN IV
Quatrième figure
TABOU

Nouvelle passion, comme celle d'un corps qu'on affiche. Rien de plus simple. Pas de couleurs voyantes justes des tons assez contrastés pour produire de l'énergie sexuelle
J'aperçois sur la montagne qui me fait face juste en face de moi, l'image peu ordinaire d'une femme couverte de duvets noirs, elle est cette femme située à l'opposé de mes rêves, et à leur charnière sexuelle ; c'est dire qu'elle est assez séduisante pour me séduire, assez séduisante pour me faire taire, assez belle en elle-même pour me faire sortir de ma torpeur du moment.
En fait cette femme est deux en une.
La première est semblable à l'image de la femme telle que je peu la vouloir ou l'exalter, solide attentionnée comme une mère ; une beauté virginale dans le visage, et une façon de dévisager les sens et la réalité qui n'appartient qu'à ce genre de femme" Terrestre" "Féconde" " Terre à Terre ".
Et puis il y a cette autre femme qui lui fait face ; ou plutôt qui lui tourne le dos, sœur jumelle de la première pourtant, venant d'on ne sait ou ; femme totalement séductrice, jouisseuse sans fin, au sourire qui éclaire, au regard d'enfant ; elle qui est-elle ?







.








__________________________________________________________________________







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

 J'essaie de renouer le lien avec ce blog sans succès.https://draft.blogger.com/blog/post/edit/7404111315188263500/5146773148394142669 N...